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Les Étoiles de la terre et de la vigne

Les Étoiles de la terre et de la vigne reviennent

La prochaine édition des Étoiles de la terre et de la vigne aura lieu le jeudi 3 Avril, au Centre des congrès de l’Aube. Ces trophées, qui mettent en valeur l’agriculture et la viticulture auboises, comptent huit catégories, dont sept sont ouvertes aux candidatures. À vos marques !

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Vous les attendiez ? Les revoilà !

Les Étoiles de la terre et de la vigne reviennent dans l’Aube pour une nouvelle édition. Ce sera le jeudi 3 Avril.

Cette fois encore, la soirée aura lieu à l’auditorium du Centre des congrès de l’Aube, en présence des forces vives de l’agriculture et de la viticulture auboises.

Organisée par Terres et vignes de l’Aube, en collaboration avec Canal 32 et L’Est éclair, cette soirée permet de récompenser les initiatives et les entreprises en fonction de huit catégories différentes.

Nouvelle génération

Tout d’abord, il y a l’étoile de la nouvelle génération. Pourquoi ? Parce que, même si on sait que la moitié d’entre eux doit prendre sa retraite dans les dix années à venir, le renouvellement générationnel des chefs d’exploitations n’est pas seulement un défi, c’est aussi une immense opportunité pour les jeunes de montrer ce qu’ils ont dans le ventre.
Et pas seulement pour une transition : avec le nombre de plus en plus important d’actifs agricoles non issus du milieu agricole, la nouvelle génération est aussi celle des nouveaux entrants dans le milieu agricole.
Ensuite, il y a l’étoile de l’agriculture innovante. L’Aube agricole n’a jamais eu peur des progrès techniques ni des révolutions agronomiques. Au contraire.

Agritourisme et valeur ajoutée

Arrive ensuite l’étoile de l’agritourisme et de l’œnotourisme, qui tombe à pic, une année où le Département a décidé de célébrer le champagne et où l’appellation champagne tout entière se prépare à renouveler son engagement pour l’Unesco, dix ans après l’inscription des Coteaux, maisons et caves de Champagne au patrimoine mondial. Il y a également l’étoile de l’agriculture productrice de valeur ajoutée, parce qu’il ne faut jamais oublier que cette valeur, c’est le nerf de la guerre et la source d’une activité définitivement non délocalisable.

Projet collectif

L’étoile suivante, celle du projet collectif, va particulièrement au monde rural aubois, où les notions de coopération et de travail en commun sont des valeurs de base. L’Aube est un territoire où on sait faire ensemble et où la devise de la coopération (« Tout seul, on peut aller plus vite mais ensemble, on va plus loin ») n’est pas une phrase en l’air.

Environnement

Il y a, enfin, l’étoile de l’action environnementale, parce que l’agriculture et la viticulture sont entrées de plain-pied dans un nouveau paradigme, celui d’une terre qui n’est pas inépuisable, et qu’elles ont leur rôle à jouer dans l’adaptation du territoire au changement climatique et dans la sauvegarde de sa biodiversité.

Le coup de cœur

La seule catégorie qui n’est pas ouverte aux candidatures, c’est le coup de cœur du jury, qui sera sélectionné parmi toutes les candidatures reçues par le jury. Pour les sept autres, les jeux sont ouverts et rien n’interdit au même projet de concourir dans plusieurs catégories.
Vous vous sentez l’âme d’une étoile de la terre et de la vigne ? Alors, à vos marques !

Pour vous inscrire, envoyez votre candidature à Terres et vignes de l’Aube, à l’adresse : contact@terres-et-vignes.org.

Qui sont les 18 nominés des Étoiles de la terre et de la vigne de l’Aube ?

Jeudi 3 Avril, au centre des congrès de l’Aube, l’agriculture et la viticulture de l’Aube seront les stars de la soirée pour une nouvelle édition des Étoiles de la terre et de la vigne. Revue de détail des 18 nominés et des huit trophées mis en jeu.

Cette fois, ce ne sera pas un élevage de chèvres qui remportera le coup de cœur du jury. On n’a rien contre l’élevage des chèvres, au contraire, c’est une activité agricole qui coche beaucoup de cases : circuit court et transformation à la ferme sont presque obligatoires, dans un département où il n’y a pas de collecte, les biquettes sont d’excellentes débroussailleuses naturelles et, en plus, elles sont particulièrement curieuses et sympathiques… et leurs éleveuses et leurs éleveurs sont à l’avenant. Non, si on peut, d’ores et déjà, dire que le vainqueur du coup de cœur du jury de cette nouvelle édition des Étoiles de la terre et de la vigne ne sera pas un émule lointain de M. Seguin, c’est tout simplement qu’aucun n’est candidat, cette année.

Le tapis rouge de l’agriculture auboise

Par contre, il y a pléthore de beaux projets et de belles exploitations sur le tapis rouge de cette belle soirée dédiée à l’agriculture auboise. Des vignerons, bien sûr, des céréaliers, évidemment, des gens en bio et d’autres qui ne le sont pas, des boulangers (au moins deux), des producteurs de graines qui se sont tournés vers l’alimentation animale grand public, des gîtes, des négoces qui portent haut les couleurs du département sur les marchés de France, de Navarre, et d’ailleurs, des jeunes qui reprennent et des anciens qui préparent la suite, des projets collectifs innovants ou festifs, des projets pour sauvegarder l’environnement, voire l’enrichir encore un peu… Il y a tout ça, dans les dossiers de ces 18 nominés aux Étoiles de la terre et de la vigne de l’Aube.

Huit étoiles remises le 3 Avril

Huit de ces 18 nominés vont remporter une étoile, celle de l’agritourisme et de l’œnotourisme, celle de l’innovation, celle de la proximité, celle du projet du collectif, celle de l’action environnementale, celle de la nouvelle génération et celle de la création de valeur ajoutée. Vous avez bien compté, ça fait sept. C’est parce que la huitième, c’est l’étoile du coup de cœur du jury.
Pour en savoir plus, il faudra attendre jeudi 3 avril, à partir de 19 h 30. Pourquoi ? Eh bien, parce que c’est à ce moment-là qu’aura lieu la soirée des Étoiles de la terre et de la vigne. Tout simplement.

Revue de détail des candidats de l’édition 2025

1. Nuit S’Féerique en Champagne, à Meurville. Un dôme de verre sur une terrasse de bois, au cœur du vignoble de la Côte des Bar, la jolie proposition d’œnotourisme de Sandra Étienne.

2. Champagne Oudard, à Villenauxe-la-Grande. Une cave labellisée vignoble et découverte, avec une centaine de visites par an, une véritable salle de réception et une fratrie qui veut lancer soirées à thème et dégustations à l’aveugle.

3. SCEV Champagne Pascal Manchin, aux Riceys. Frédéric Manchin a ouvert un gîte cinq épis de 13 places au cœur du plus grand vignoble en appellation(s) de la Champagne.

4. EARL des Arpents verts, plus connue du grand public pour sa marque de lait de jument, Galatée. Marion Scherschell se diversifie avec une source de valeur ajoutée atypique.

5. GAEC de la Sabotière, avec Thomas Caquard, à Fuligny. La robotisation d’un élevage laitier qui coche toutes les cases : équilibre entre vie personnelle et travail, précision technique, passage à 2,1 millions de litres, état sanitaire et confort animal.

6. EARL Noblet, à Dampierre, avec Jason Noblet. Atelier de transformation avec farine, huile et bière Erbicia depuis 2023, visites à la ferme, dégustations, emballages zéro plastique, consigne, locavorisme…

7. EARL Grès silex la Ferme d’Avon, à Avon-la-Pèze. Circuit court, huiles de colza et de tournesol, farine de meule, lentilles, miels et pain de boulanger, parce que Sophie Gauthier est boulangère de métier.

8. Ferme des Abbesses, Éric et Patricia Charlot, entre Vougrey et Villiers-sous-Praslin. Unité de triage, séchage et stockage, huile, farine et boulangerie, avec l’ouverture d’une boutique à Villiers-sous-Praslin, 70 habitants…

9. SCEA Arc-en-Ciel, Michel Chambrillon. Les graines de Michel propose différents assemblages de graines pour animaux, distribués en vrac ou au détail. 40 références et 170 clients dont 95 % de particuliers.

10. Pôle européen du chanvre. C’est la réponse à la question : comment fédérer tous les acteurs d’une filière patrimoniale en train de devenir une filière d’avenir ?

11. Cap’C. Qui ne connaît pas l’association de promotion de la Côte des Bar ? Pour l’année du dixième anniversaire de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Coteaux, maisons et caves de Champagne, Cap’C a son rôle à jouer.

12. Scara, Arcis-sur-Aube. C’est le petit pimousse des coopératives agricoles : petit, mais costaud. Et malin.

13. Domaine Léon, Landreville. Clément Robert a replanté des haies, complètement cessé le labour, récupère les eaux de pluie pour faire ses traitements et utilise des moutons pour pâturer le vignoble pendant l’hiver…

14. SASU Strana Stella. Alexandra Prié a monté un projet modèle avec sa parcelle du Bois Massey, à Montfey. Biodiversité, fauche tardive, plantation de fruitiers et de plantes aromatiques, alliances locales avec ses voisins chasseurs et agriculteurs…

15. Culture Pom, avec Sabine Vajou. Pour ceux qui connaissent un peu le monde de la patate, Culture Pom, c’est un des champions dans la catégorie. D’ailleurs, c’est le nom de leur nouvelle gamme, championne.

16. Les Serres de Saint-Lyé, reprises depuis 2024 par Grégoire Prunier et son épouse, Clémentine, dont les parents Geoffroy et Martine avaient créé l’entreprise il y a quarante ans.

17. Distillerie de Saint-Loup, avec Étienne Gatouillat, avec un rhum blanc de mélasse de canne à fermentation longue ainsi qu’un London dry gin qui a obtenu une médaille d’or au concours général agricole cette année.

18. SCEA Félizet, Benjamin Domingo. Propose une approche innovante et totalement locale de l’alimentation animale.

Cahier spécial Est-Eclair 02 Avril 2025 - Les étoiles de la Terre et de la Vigne